Jérôme Treglia publie ce dimanche 14 juin 2015 un article intitulé Une maladie handicapante méconnue : le tremblement essentiel sur Les news éco. Il explique que l’Association des personnes concernées par le tremblement essentiel (Aptes) a présenté des résultats préliminaires d’une enquête sur le parcours de santé des personnes concernées par le tremblement essentiel. Cette enquête a été menée auprès de 1.500 personnes diagnostiquées à 96% comme ayant un tremblement essentiel (50% ayant plus de 60 ans et étant capables d’analyser leur parcours depuis l’apparition des premiers symptômes). Les résultats complets et la synthèse générale de cette enquête seront présentés au 2ème colloque scientifique francophone Tremblement essentiel et syndromes apparentés organisé par Aptes le 8 octobre prochain avec le Club des mouvements anormaux, l’organisation professionnelle des neurologues spécialistes des maladies du mouvement.
Jérôme Treglia explique que le tremblement essentiel touche 300 000 personnes en France, elle se manifeste par un tremblement d’action et de posture. Se raser, se laver les dents, se maquiller, boutonner une chemise, lacer ses chaussures, mettre une clé dans une serrure, se nourrir, utiliser une carte bleue, écrire, utiliser une souris d’ordinateur, bricoler, coudre… Lorsque l’on est atteint d’un tremblement essentiel, tous les gestes de la vie quotidienne deviennent difficiles voire impossibles.
Jérôme Treglia cite le docteur David Grabli, neurologue spécialiste des mouvements anormaux à La Pitié-Salpêtrière et chercheur à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) : « le tremblement essentiel attaque les bras puis le cou et le menton et ensuite la tête avant d’affecter la voix ». Jérôme Treglia cite aussi « Fabrice Barcq [qui] confie qu’il fut diagnostiqué alors qu’il avait un peu moins de la vingtaine et qu’il a dû renoncer à ses habitudes d’antan pour réapprendre à vivre avec la maladie ».